lundi 8 mai 2017

AMAZONS

Réalisation: Alejandro Sessa
Pays d'origine: Argentina
Année: 1986





- Résumé:
Le méchant sorcier Kalungo décide d'attaquer une forteresse peuplée de villageois et d'Amazones. Il y arrive sans grandes difficultés vu qu'il a des pouvoirs magiques qui lui permettent de tirer des éclaires avec le doigt ou encore de pouvoir contrôler les gens à distance. Heureusement les amazones ont un plan, il faut que Dyala (qui est l'élue) aille récupérer une épée qui permettra de stopper les pouvoir magique de Kalungo. Une difficultés pourtant, elle sera accompagnée par Tashi, Or la mère de Tashi (Tashinge), est une traîtresse alliée avec Kalungo. En plus elle était ennemie de la mère de Dyala. Elle demande alors à sa fille de tuer Dyala "au nom de la famille". Heureusement l’amitié sera plus forte que la rivalité.









- Commentaires personnels:
Commençons par rappeler que "Amazons" a été produit par Mr Roger Corman, producteur de films d'exploitation par excellence. Et que Roger Corman, c'est le type qui dit: "Je veux pas le savoir si le film est bon ou mauvais, je veux juste qu'il soit fait !" C’était sa technique, s'entourer de jeunes talents prometteurs encore pas trop chere, et leur laisser carte blanche, le tout dans un timing ultra serré. Ha oui, il exigeait de la nudité aussi, parceque bon faut pas déconner. On a donc ici avec "Amazons", un vrais film d'exploitation: des effets spéciaux ultra sommaires, un rythme super lent, des scènes de baston ridicules, des raccords incohérents... Mais voila, c'est la que la technique imparable de Corman entre en scène: à chaque fois qu'on commence à décrocher, y a un paire de fesses ou de nibards d'amazones qui apparaît à l'écran, afin qu'on revienne dans le film. Ca ne rend pas le film meilleur mais bon, ca fonctionne plutôt bien il faut l'avouer. Je met à part la séquence de la fin ou Dyala essaye d'échapper aux démons de la forêt, car il est vrais qu'elle est plus intense et assez bien foutu.









- Just for fun:
Au final, y a un paradoxe assez flagrant quand même ici. Même si on sait que les sorciers et les amazones étaient des sujets de film à la mode dans les films fantasy 80's, on pourrait logiquement penser qu'un film avec des amazones aurait quelque chose de féministe. Et bien c'est ici tout le contraire, Alejandro Sessa se sert de ses amazones uniquement pour montrer de la fesse et suggère même que les femmes entres elles ne s'entendent pas et se font des salles coups dans le dos.









- Quelques mots sur le casting:
- Mindi Miller joue l'héroïne Dyala. Elle est connu pour être une grande sportive experte en Karaté et c'est donc naturellement elle qui joue toutes les scènes de cascades, combats à l'épée, courses à cheval... Son père Dave Kashner était lui aussi un grand cascadeur. On la retrouve dans les films "Hell Up in Harlem" (1973), ainsi que dans des épisodes des séries "K 2000", "V"... Elle est également connue pour avoir été l'une des dernières liaison amoureuse qu'a eu Elvis Presley.





- Joseph Whipp joue le méchant sorcier Kalungo. Il apparaît dans "L'évadé d'Alcatraz" (1979), "Les griffes de la nuit" (1984), "Scream" (1996)... Ainsi que dans pas mal de séries télé: "Shérif, fais-moi peur!", "Rick Hunter", "Parker Lewis ne perd jamais", "Beverly Hills", "Alerte à Malibu", "Melrose Place", "Urgences", "Monk", "The Middle", "NCIS", "Esprits criminels"...



- Danitza Kingsley joue Tashinge. Je vais être franc, c'est en voyant sa gueule que j'ai voulu voir le film. Moi qui lui imaginait une carrière de mannequin, une grande filmographie et des relations sulfureuse avec tout Hollywood, je suis assez décu de ne rien trouver sur elle. Dommage que le show business n'ai pas retenu une gueule comme celle ci.





- Noëlle Balfour, apparaît ici en Lati, une espèce de Nymph. Elle n'a pas une filmographie spécialement intéressante, mais pour l'anecdote, elle était la traductrice de Guns N' Roses pendant leur première tournée en Argentine.



- Comment se le procurer:
Le DVD est trouvable, il a été réédité. A telecharger également sur rarelust.com.









(Sources: Sites internets Wikipedia et IMDB)

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